"La famille Todt endure des moments difficiles. Le petit Nicolas est obligé de chasser le sponsor pour permettre à son pilote Sébastien Bourdais de poursuivre sa carrière en F1. Son ami Gerhard Berger n’est plus dans la place chez Toro Rosso ce qui complique un peu plus la donne, sans parle des décideurs de l’écurie italo- autrichienne qui font tourner Bourdais en bourrique (mais pas beaucoup sur la piste) en prenant un malin plaisir à prévenir celui qui fut tout de meme l’un de leurs pilotes titulaire en 2008, à la dernière minute lorsqu’ils se décident enfin à le convoquer pour des essais, ce que je continue à considérer comme une humiliation pure et simple. Je ne demande pas à tout le monde d’etre d’accord.
Mais ce n’est tout pour la famille Todt. Le père Jean est en train de mesurer à quel point la notoriété, le pouvoir, la puissance, l’influence et pourquoi pas la reconnaissance sont des privilèges éphémères. Tenu de plus en plus à distance de tout ce qui concerne Ferrari (je me suis laissé dire que Jean Todt avait eu le plus grand mal à obtenir son pass pour les derniers Grand Prix auquel il a assisté, et encore sans son fameux pull rouge frappé du cheval cabré), voilà que Jean Todt, qui n’a jamais refusé les honneurs, a été “oublié” sur la liste des quelques invités conviés mercredi soir à la remise de la Légion d’honneur à Luca Cordero di Montezemolo des mains du Président Sarko. C’est moche.
Et ne parlons pas de cet ingrat de Rubens Barrichello qui se lache désormais et menace de raconter dans le détail ( il ne les connait pas tous pourtant) comment fonctionnait la Scuderia Ferrari sous le règne du duo Todt-Schumacher."
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