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(...), dans le cas d'un mur fixe indéformable, la voiture à partir du moment de l'impact, n'ira jamais plus loin que le bout de son nez (son par-choc), et va passer de 50km/h à 0.
En prenant deux voitures identiques/symétriques qui se rentrent frontalement l'une dans l'autre, au moment de l'impact, chacune n'ira pas non plus plus loin que le bout de son nez et les 2 vont passer également de 50km/h à 0. En transformant toute l'énergie qu'elles ont acquise en déformation du véhicule.
Donc, se prendre un mur à 50km/h ou se prendre une voiture identique/symétrique venant en sens inverse à la même vitesse revient au même car dans les deux cas les voitures ne dépasse pas le point d'impact.
(...)
Pour les incrédules, voici une question pour se remettre en cause. En supposant que ce soit le choix le 1. Quel serait l'équivalent (en vitesse de crash contre un mur) d'un impact d'une voiture à 50km/h contre un gros poid lourds lancé à 50km/h en sens inverse? 100km/h? non ca c'est contre une voiture identique, donc plus de 100km/h ??
(...), dans le cas d'un mur fixe indéformable, la voiture à partir du moment de l'impact, n'ira jamais plus loin que le bout de son nez (son par-choc), et va passer de 50km/h à 0.
En prenant deux voitures identiques/symétriques qui se rentrent frontalement l'une dans l'autre, au moment de l'impact, chacune n'ira pas non plus plus loin que le bout de son nez et les 2 vont passer également de 50km/h à 0. En transformant toute l'énergie qu'elles ont acquise en déformation du véhicule.
Donc, se prendre un mur à 50km/h ou se prendre une voiture identique/symétrique venant en sens inverse à la même vitesse revient au même car dans les deux cas les voitures ne dépasse pas le point d'impact.
(...)
Pour les incrédules, voici une question pour se remettre en cause. En supposant que ce soit le choix le 1. Quel serait l'équivalent (en vitesse de crash contre un mur) d'un impact d'une voiture à 50km/h contre un gros poid lourds lancé à 50km/h en sens inverse? 100km/h? non ca c'est contre une voiture identique, donc plus de 100km/h ??
Message original : Mascotte
(...), dans le cas d'un mur fixe indéformable, la voiture à partir du moment de l'impact, n'ira jamais plus loin que le bout de son nez (son par-choc), et va passer de 50km/h à 0.
En prenant deux voitures identiques/symétriques qui se rentrent frontalement l'une dans l'autre, au moment de l'impact, chacune n'ira pas non plus plus loin que le bout de son nez et les 2 vont passer également de 50km/h à 0. En transformant toute l'énergie qu'elles ont acquise en déformation du véhicule.
Donc, se prendre un mur à 50km/h ou se prendre une voiture identique/symétrique venant en sens inverse à la même vitesse revient au même car dans les deux cas les voitures ne dépasse pas le point d'impact.
encore une fois c'est une question de logique
Message original : pistard69je suis d'accord avec ça et donc avec moi mêmeMessage original : Mascotte
(...), dans le cas d'un mur fixe indéformable, la voiture à partir du moment de l'impact, n'ira jamais plus loin que le bout de son nez (son par-choc), et va passer de 50km/h à 0.
En prenant deux voitures identiques/symétriques qui se rentrent frontalement l'une dans l'autre, au moment de l'impact, chacune n'ira pas non plus plus loin que le bout de son nez et les 2 vont passer également de 50km/h à 0. En transformant toute l'énergie qu'elles ont acquise en déformation du véhicule.
Donc, se prendre un mur à 50km/h ou se prendre une voiture identique/symétrique venant en sens inverse à la même vitesse revient au même car dans les deux cas les voitures ne dépasse pas le point d'impact.
encore une fois c'est une question de logique
le mieux est de demander à un scientifique spécilaisé la dedans, mais je suis convaincu que ce n'est pas la meme chose
Message original : Micka2412et l'energie de déformation des DEUX véhicules, vous en faitres quoi les loulou? de l'autre côté il n'y a qu'un véhicule qui se déforme..... puis tout un tas d'autres paramètres (poids, 50*2 =100km/h , qualité de déformation des 2 autos, etc...etc... )Message original : pistard69je suis d'accord avec ça et donc avec moi mêmeMessage original : Mascotte
(...), dans le cas d'un mur fixe indéformable, la voiture à partir du moment de l'impact, n'ira jamais plus loin que le bout de son nez (son par-choc), et va passer de 50km/h à 0.
En prenant deux voitures identiques/symétriques qui se rentrent frontalement l'une dans l'autre, au moment de l'impact, chacune n'ira pas non plus plus loin que le bout de son nez et les 2 vont passer également de 50km/h à 0. En transformant toute l'énergie qu'elles ont acquise en déformation du véhicule.
Donc, se prendre un mur à 50km/h ou se prendre une voiture identique/symétrique venant en sens inverse à la même vitesse revient au même car dans les deux cas les voitures ne dépasse pas le point d'impact.
encore une fois c'est une question de logique
le mieux est de demander à un scientifique spécilaisé la dedans, mais je suis convaincu que ce n'est pas la meme chose
http://www.securite-routiere.org/Connai ... aire/e.htm
Code Tout sélectionner
Energie cinétique : énergie liée à la vitesse d’un mobile. Elle s’exprime en joules et elle est proportionnelle à la masse et au carré de la vitesse. E=1/2 de MV2. Les distances d’arrêt d’un véhicule lors du freinage, l’énergie libérée lors d’un choc contre un obstacle dépendent directement de cette variable.
L’expérience prouve que cette notion est mal maîtrisée par ceux qui commentent les accidents de la route, ils ne distinguent pas clairement les notions d’énergie cinétique, de quantité de mouvement (masse x vitesse) et de variation de vitesse.
Il est utile d’illustrer par des exemples pratiques ces notions.
Si on lance expérimentalement un véhicule contre l’arrière d’un autre véhicule de même masse à l’arrêt, les deux véhicules se déplaceront à la même vitesse après le choc qui a déformé l’avant de l’un contre l’arrière de l’autre. Cette vitesse est déterminée par la conservation de la quantité de mouvement dans un choc qualifié de « mou » par opposition au choc « élastique » dans lequel le rebond provoque une restitution d’énergie qui conserve l’énergie cinétique.
Si un véhicule d’une tonne roulant à 20m/s (72 km/h) heurte un autre véhicule de même masse qui est à l'arrêt, la quantité de mouvement est de 1000 x 20 = 20 000 avant le choc et de 20 000 (2 x 1000 x 10) après le choc. La vitesse résiduelle de 10 m/s est la moitié de la vitesse initiale. La variation de vitesse au cours du choc (delta V) a été également de 10 m/s.
L’énergie cinétique est passée de 0,5 x 1000 x 20 x 20 soit 200 000 joules à 2 fois (il y a deux véhicules de même masse qui ont la même vitesse résiduelle) 0,5 x 1000 x 10 x 10 soit 100 000 joules.
La conservation de la quantité de mouvement s’est accompagnée d’une réduction par deux de l’énergie cinétique, la différence représente l’énergie dissipée dans la collision sous la forme de chaleur lors de la déformation des structures des véhicules.
Si le même véhicule heurte frontalement un mur à la même vitesse, la vitesse résiduelle est nulle après le choc (en fait il reculera avec une vitesse résiduelle très faible car le choc n’est pas totalement amorti, les tôles d’un véhicule sont légèrement élastiques), la quantité de mouvement après le choc est donc également nulle. La totalité de l’énergie cinétique est passée dans les déformations du véhicule qui sont beaucoup plus importantes que dans le choc précédent, contre un véhicule qui pouvait se mettre en déplacement à la suite de l’impact. La variation de vitesse lors d’une telle collision est égale à la vitesse à l’impact.
[b]Deux véhicules, toujours avec la même masse et la même vitesse, se heurtant frontalement, subissent des dommages identiques à ceux provoqués par un choc contre un mur. [/b]
Dans une telle collision, la réaction du véhicule adverse est identique à celle du mur et les véhicules restent sur place sans vitesse résiduelle. La vitesse de rapprochement était cependant de 40 m/s soit 144 km/h.
Si vous demandez à un automobiliste si un choc contre un mur à 72 km/h est aussi dangereux ou moins dangereux qu’un choc frontal contre un autre véhicule de masse identique et se déplaçant lui aussi à 72 km/h, il affirmera le plus souvent que le choc frontal contre le véhicule en déplacement sera plus dangereux, car il est impressionné par le concept de vitesse de rapprochement, ce qui n'est pas pertinent.
Message original : MascotteCode Tout sélectionnerEnergie cinétique : énergie liée à la vitesse d’un mobile. Elle s’exprime en joules et elle est proportionnelle à la masse et au carré de la vitesse. E=1/2 de MV2. Les distances d’arrêt d’un véhicule lors du freinage, l’énergie libérée lors d’un choc contre un obstacle dépendent directement de cette variable. L’expérience prouve que cette notion est mal maîtrisée par ceux qui commentent les accidents de la route, ils ne distinguent pas clairement les notions d’énergie cinétique, de quantité de mouvement (masse x vitesse) et de variation de vitesse. Il est utile d’illustrer par des exemples pratiques ces notions. Si on lance expérimentalement un véhicule contre l’arrière d’un autre véhicule de même masse à l’arrêt, les deux véhicules se déplaceront à la même vitesse après le choc qui a déformé l’avant de l’un contre l’arrière de l’autre. Cette vitesse est déterminée par la conservation de la quantité de mouvement dans un choc qualifié de « mou » par opposition au choc « élastique » dans lequel le rebond provoque une restitution d’énergie qui conserve l’énergie cinétique. Si un véhicule d’une tonne roulant à 20m/s (72 km/h) heurte un autre véhicule de même masse qui est à l'arrêt, la quantité de mouvement est de 1000 x 20 = 20 000 avant le choc et de 20 000 (2 x 1000 x 10) après le choc. La vitesse résiduelle de 10 m/s est la moitié de la vitesse initiale. La variation de vitesse au cours du choc (delta V) a été également de 10 m/s. L’énergie cinétique est passée de 0,5 x 1000 x 20 x 20 soit 200 000 joules à 2 fois (il y a deux véhicules de même masse qui ont la même vitesse résiduelle) 0,5 x 1000 x 10 x 10 soit 100 000 joules. La conservation de la quantité de mouvement s’est accompagnée d’une réduction par deux de l’énergie cinétique, la différence représente l’énergie dissipée dans la collision sous la forme de chaleur lors de la déformation des structures des véhicules. Si le même véhicule heurte frontalement un mur à la même vitesse, la vitesse résiduelle est nulle après le choc (en fait il reculera avec une vitesse résiduelle très faible car le choc n’est pas totalement amorti, les tôles d’un véhicule sont légèrement élastiques), la quantité de mouvement après le choc est donc également nulle. La totalité de l’énergie cinétique est passée dans les déformations du véhicule qui sont beaucoup plus importantes que dans le choc précédent, contre un véhicule qui pouvait se mettre en déplacement à la suite de l’impact. La variation de vitesse lors d’une telle collision est égale à la vitesse à l’impact. [b]Deux véhicules, toujours avec la même masse et la même vitesse, se heurtant frontalement, subissent des dommages identiques à ceux provoqués par un choc contre un mur. [/b] Dans une telle collision, la réaction du véhicule adverse est identique à celle du mur et les véhicules restent sur place sans vitesse résiduelle. La vitesse de rapprochement était cependant de 40 m/s soit 144 km/h. Si vous demandez à un automobiliste si un choc contre un mur à 72 km/h est aussi dangereux ou moins dangereux qu’un choc frontal contre un autre véhicule de masse identique et se déplaçant lui aussi à 72 km/h, il affirmera le plus souvent que le choc frontal contre le véhicule en déplacement sera plus dangereux, car il est impressionné par le concept de vitesse de rapprochement, ce qui n'est pas pertinent.
la logique est implacable