https://club911.lokris.app/viewtopic.php?t=117184
Zoulou 72 a écrit : Il y a 45 ans ... !
Après s’être déroulé à Charade et au Castelet, 1976 marquait le retour du Grand Prix de France au Mans.
Zoulou 72 a écrit : Il y a 45 ans ... !
Après s’être déroulé à Charade et au Castelet, 1976 marquait le retour du Grand Prix de France au Mans.
Côtés motos, les usines MV Agusta, Suzuki et Yamaha s’étaient officiellement retirées des Grands Prix. En fait, Agostini, Sheene et Cecotto en disposaient quand même, sous couvert de teams privés ou d’importateurs. Les MotoGP s’appelaient alors des 500cc, les Moto2 des 250 ou 350cc et les Moto3 des 125cc, sans oublier les 50cc et les Side-Cars.
Côté pilotes, Marc Márquez pourrait ressembler à Johnny Cecotto, un gamin vénézuélien de tout juste 19 ans, qui raflait tout sur son passage en 250 et 350cc. En ce temps là, les “Fantastic Four” n’étaient que trois, Sheene, Read et Agostini, avec peut-être Marco Lucchinelli, 1’41.7 ... record de la piste sur le Bugatti, la nouvelle révélation italienne dans le rôle de Maverick Viñales.
En ce temps là, Suzuki dominait la catégorie reine. A l’exception de Cecotto avec une Yamaha importateur et du roi Ago sur sa MV4 “Marlboro”, tous les ténors en étaient équipées.
En ce temps là, les box bariolés aux couleurs des sponsors n’étaient que des bicoques et le paddock du ciment et de l’herbe. Le mot “hospitality” n’avait aucun sens. En ce temps là, les pilotes étaient des hommes, plus que des panneaux publicitaires, et la passion remplaçait souvent l’argent nécessaire. Les privés constituaient l’essentiel du plateau, en faisant le déplacement sans être certains d’être engagés.
En ce temps là, Bridgestone n’avait pas encore racheté Firestone et n’avaient aucune expérience de la compétition, mais les hommes de Michelin étaient déjà là.
En ce temps là, il n’y avait pas de Traction Control, de Launch Control ou de Holeshot Device, mais juste une poignée de gaz à tourner, avec la main et l’aide des “cojones”.
En ce temps là, les noms étaient Sheene, Read, Agostini et Cecotto, bien sûr, mais aussi Lucchinelli , Findlay, Estrosi, Villa, Bonera, Ballington, Ferrari, Palomo, Pons, Sarron, Soussan, Fernandez, Fau, Newbold, Herron, Bonera, Bianchi, Pileri, Ferrari, Lansivuori, Korhonen, Mortimer, Rougerie, Katayama, Baldé, Coulon (Philippe, pas Guy), Choukroun, Boinet, Husson, French, Pileri, Braun, Nieto, et bien d’autres. Un petit nouveau du nom de Raymond Roche, issue du Championnat de France, réalisait la pôle en 350.
En ce temps là, il n’y avait pas de portique électronique pour accéder au paddock et côtoyer ses idoles. Toucher les machines de courses et discuter avec les préparateurs et pilotes était possible, voir boire une bière avec eux. Temps béni de l’insouciance et de la convivialité.
Zoulou 72 a écrit :
En ce temps là, les noms étaient ......................., French, ..........................
Rol84 a écrit : J’ai visionné le doc « Road » consacré aux Dunlop sur canal+, quelle épopée que celle de cette incroyable famille, décimée par la passion de la course sur route
Le palmarès de Joey, avec 26 victoires au Tourist Trophy de l'île de Man, dont la dernière à 48ans quelques mois avant sa mort est impressionnant tout comme le courage de son frère Robert
Roland a écrit :Ah l'année 76 ;);)Zoulou 72 a écrit : Il y a 45 ans ... !
Après s’être déroulé à Charade et au Castelet, 1976 marquait le retour du Grand Prix de France au Mans.
Avec 75, 77 et 78, ce fut pour moi une overdose de suivi de courses :P:P
Et effectivement, c'était peut être moins spectaculaire que de nos jours (surtout pour la moto3) mais beaucoup moins "aseptisé" au niveau de l'environnement et de l'ambiance :D:D
....