Club911

Voilà, et selon que tu veux faire augmenter ou diminuer ce nombre, tu inclus les accidentés qui décèdent après X jours, et tu fais varier X.

et fonction du temps, du vent, des jours de congé ....

y a les phases de la lune, aussi

Si les calculs sont faits tjs de la même façon, c'est bien.

J'ai en mémoire un exemple très récent de calcul de budget mobilité où, selon le côté vers lequel on voulait voir pencher la balance, on incluait ou pas le budget essence :D.
Ou encore la SNCB qui publie ses statistiques de ponctualité. Sauf que les trains en retard de moins de 5 minutes, ainsi que les trains qui n'arrivent pas au terminus (panne, grève surprise, ...) ne sont pas pris en compte :D
Donc je me méfie très fort des chiffres publiés par une autorité quelle qu'elle soit.

Mais pour revenir au 80km/h, ce serait bien malheureux que le nombre de victimes (blessés, décès) ne diminue pas. Ca voudrait dire qu'on se fait ch.er pour rien . Et si on diminue encore la vitesse, le nombre de victimes va encore diminuer. Jusqu'à 0 victime pour 0km/h. La question c'est : jusqu'où peut-on aller trop loin dans cette voie???

C'est bien résumé

Moi je m’y mets depuis un moment :D

Attention la notion de morts sur les routes a évoluer. Quand les pompiers arrivent et constatent le décès : c’est mort sur la route. Quand le blessé décède soit en trajet, soit à l’hopital ... ce n’est pas mort sur la route.

On fait dire aux chiffres ce que le baudet veut bien entendre

Légende urbaine ...
Encore 1 fake news ...

Les morts comptabilisés incluent les décès intervenus plusieurs jours après l'accident ....
Faut bien que ça serve d avoir fait 9 stages de récupération de points

C'est qui le baudet ?

C’est un mois après l’accident je crois, la date à partir de laquelle le mec n’est plus compté comme mort sur la route..

À moins que ça n'ait effectivement changé

Comptabilisation des morts par accidents de la route12e législature

Question écrite n° 18448 de M. Jean Louis Masson (Moselle - NI)publiée dans le JO Sénat du 30/06/2005 - page 1756

M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer sur le fait que les morts par accidents de la route peuvent être comptabilisés soit selon le système français, c'est-à-dire quelques jours après l'accident, soit selon le système européen prenant en compte les décès intervenant au cours du mois suivant l'accident. Afin de connaître la différence qui en résulte, il souhaiterait qu'il lui indique, dans le cas de la France, quels sont pour 2004, les résultats de la comptabilisation dans chacun de ces deux systèmes.



Réponse du Ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la merpubliée dans le JO Sénat du 25/08/2005 - page 2205

Les nouvelles définitions concernant le recensement des victimes des accidents de la route, dont celle se rapportant aux victimes décédées sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l'accident, sont entrées en application le 1er janvier 2005. Toutefois, ce n'est qu'à la fin de l'année 2005 que pourront être publiées en routine des données sur la base de la nouvelle définition des personnes tuées à un mois. C'est la raison pour laquelle le bilan de l'année 2004 est encore basé sur les anciennes définitions, et notamment celle de la victime décédée dans un délai maximum de six jours. Naturellement, en attendant les effets des nouvelles dispositions en 2006, les comparaisons internationales sont réalisées de manière homogène sur la base d'une définition du tué à trente jours, grâce à un coefficient multiplicateur appliqué aux chiffres des tués à six jours. La valeur de ce coefficient est actuellement de 1,057. C'est ainsi que le nombre de 5 232 tués à six jours recensés au cours de l'année 2004 passe à 5 530 quand on considère les tués à trente jours. Ces dernières données n'ont bien sûr qu'une valeur indicative pour faciliter la comparaison internationale.