https://club911.lokris.app/viewtopic.php?t=89889
tty13 a écrit : Quand même !
https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/ ... 76371.html
patrick123 a écrit : 114 M€ pour faire rouler deux bagnoles
Est ce bien raisonnable ?
enbaseX51 a écrit : Carlos Tavares, patron de Stellantis : « Alfa Romeo va se retirer gentiment de la F1 »
Erik Bielderman
Carlos Tavares, le patron du groupe Stellantis, propriétaire de la griffe italienne Alfa Romeo, estime que l'aventure en F1 avec Sauber a fait un bien fou à la légende de la marque.
Bien avant l'annonce du partenariat entre Audi et Sauber, Carlos Tavares, le patron du groupe Stellantis, avait sifflé la fin du match pour Alfa Romeo en F1.
Pas question pour lui de rentrer dans la guerre des coûts et des investissements : « Il faut regarder les choses de manière objective et le fait que je sois un malade de sport auto n'y change rien. Bien au contraire. Le partenariat que nous avions avec Sauber (2019-2023), était un accord de qualité, qui a été très bien négocié par mon prédécesseur. Nous l'avons utilisé avec un très bon rendement dans toute la période de redressement de la marque Alfa Romeo sur le marché.
Aujourd'hui, la griffe est très rentable et en plein renouveau. Les conditions changent et nous n'avons pas du tout envie de mettre en F1 l'énormité des ressources qui sont et vont être investies par certains de nos concurrents. Donc, on se retire. Gentiment. Proprement. »
Et Tavares de se féliciter des retombées dont a pu bénéficier la griffe italienne qui aura marqué l'histoire de la F1 avec deux titres pilotes à l'aube du Championnat du monde - Giuseppe Farina en 1950 et Juan Manuel Fangio en 1951. Les deux premiers de l'histoire de ce sport.
Tavares poursuit : « Nous avons plus utilisé la F1 sur ce partenariat avec Sauber qu'elle ne nous a utilisés. De ce point de vue, tout ce qui s'est passé est rationnel. »
Alfa Romeo en F1, au-delà des deux titres pilotes, pèse à ce jour 189 GP, 10 victoires entre 1950 et 1951, 12 pole-positions et 26 podiums.
L'avenir de la marque en sport automobile va désormais se centrer sur d'autres activités qui restent à définir : « Le travail est fait. On va revenir dans une autre discipline qui n'a pas été encore arrêtée. Jean-Philippe Imparato, le patron d'Alfa Romeo, y travaille et doit me soumettre ses options. Une chose est certaine, la marque sera présente en sport auto après 2023, date de la fin de notre accord avec Sauber. Compte tenu de l'histoire de la marque, c'est une évidence. »