Ce matin balade du jour pour aller chercher le chocolat de Pâques, soit une 60ne km divers, bout d'autoroute, nationale, départementale et retour, voiture décapoté avec bonnet, départ +7 retour +9.
Pointe à immobilisation véhicule sur l'autoroute ( au retour), pour les voies double sens grosso modo, limite légale...
Croisé et doublé des poids lourds et transports en commun dont les français portent leurs limitations de vitesse signalées par 3 cocardes au "cul" du véhicule; j'ai pas remarqué que les limites étaient respectées à part dans la traversée de certaines agglomérations bien connues comme piégées.
Les missions de sécurité routière confiées aux forces de l'ordre sont des taches supplémentaires alors qu'ils ont déjà peu de temps à consacrer à la sécurité civile.
De plus, on nous annonce en Décembre 2017 que la moyenne des décès routiers annuels est de 9,... / jours, en Février 2018 que cette moyenne est de 217/28 = 7,.../jours et que c'est énorme (!!!) ; les forces de l'ordre vont se lasser de passer pour les incompétents en service.
Il y a 18 000 000 d'automobilistes français par jour pour 177 000 000 de trajets (soit 9.8 trajets par jour) et 1 986 301 000 km /jour; éléments de 2013, je n'arrive pas à trouver un ensemble d'info plus récent.
Le risque d'accident de l'automobiliste est de 1 fois par jour.
Le risque de gagner d'une grille de loto de 5 numéros + complémentaire est de 1 pour 19 068 840, ce risque n'évolue pas
Donc, en gros, et avec l'actualisation à 2018, en incluant aussi les usagés des autres pays qui sont sur les routes de l'hexagone, on risque plutôt de trouver le bon numéro au loto qu'être victime d'un accident???!!!
Le cadre législatif incite à minimiser l'utilisation de véhicules, en culpabilisant et en imposant les utilisateurs.
D'autre part, nous avons eu 4000 décès dus aux maladies nosocomiales pour 12 300 000 hospitalisations annuelles, soit 11 cas/jour pour 33 699 hospitalisation/jour => Luchini annoncerait "c'est ENORMMMMME" comme statistique, surtout que rien n'est fait pour décourager les personnes qui ont besoin d'une hospitalisation ni en les culpabilisant ni en les taxant lors de leur présentation à l'accueil.
De mon côté, j'ai mon lot d'hospitalisation, de déplacements routiers; comme tout un chacun, j'ai perdu des proches dans l'un et l'autre cas.
A comparer avec les 12000 décès annuels par suicide, 17000 décès d'accidents domestiques, nombres inclus dans les 603 000 décès annuels toutes causes.
Effectivement, le cadre législatif autour de la mortalité routière est plutôt une manne financière qu'une incitation à la prudence.
Le discours à mettre en exergue devant les mesures de restriction routière doit être en comparaison des constats de décès en quantité par causes.
400 décès sur les 3600 des accidents de la route correspondent au nombre de piétons décédés, inclus dans les 3600. L'accent de civilité est aussi à renforcer sur la formation piétonnière.
On nous assène que le risque 0 n'existe pas pour la venue d'attentats; je préfère voir le verre à moitié plein en me réjouissant d'être là pour effectuer ce constat; un client me citait régulièrement "ça n'arrive qu'aux vivants", ins't?