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Titre du sujet - 5ème VIRADA CLASSICA / 16-18.IX.2016 // Retour #1400
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- par Rol84
Posté : mar. juin 07, 2016 6:45 pm
Brioche a écrit :indienestmonnom a écrit :De ta venue très honoré je serais.Brioche a écrit : Copi cherche pilote pour la Virada.
Voilà c'est dit.
Concernant la moustache je suis déjà bien équipé.
:thumbup: En plus des boire canons à.
:thumbup:
Avec plaisir..mais il faut que je trouve un pilote qui veuille bien me supporter..et ça c'est pas gagner.
:oTu aurais peut-être plus de chance avec Emmental, ca pourrait aguicher nan
- par indienestmonnom
Posté : mar. juin 07, 2016 6:46 pm
Je ne saurais résister à la tentation de nous instruire sur la pilosité pas frivole, d'ici ou d'ailleurs...
Voici donc, si la chose vous gratte, et par simple curiositas (comme on appelait les textes érotiques aux 19e), la caution intellectuelle de l'affaire, la poilade de la pléiade...
Je sais qu'il n'est pas ici directement question de moustaches, mais d'aucun sauront faire le lien...
Voici donc, si la chose vous gratte, et par simple curiositas (comme on appelait les textes érotiques aux 19e), la caution intellectuelle de l'affaire, la poilade de la pléiade...
Je sais qu'il n'est pas ici directement question de moustaches, mais d'aucun sauront faire le lien...
"Lamentations d’un poil de cul de femme"
JULES VERNE (1855)
Il est dur lorsque sur la terre
Dans le bonheur on a vécu
De mourir triste et solitaire
Sur les ruines d’un vieux cul.
Jadis dans un forêt vierge,
Je fus planté, sur le versant
Qu’un pur filet d’urine asperge,
Et parfois un filet de sang.
Alors dans ce taillis sauvage,
Les poils poussaient par mes sillons,
Et sous leur virginal ombrage,
Paissaient de jolis morpions.
Destin fatal un doigt nubile
Un soir par là vint s’égarer,
Et de sa phalange mobile
Frotter, racler et labourer.
Bientôt au doigt le vit succède,
Et, dans ses appétits ardents,
Appelant la langue à son aide ;
Il nous déchire à belle dents.
J’ai vu s’en aller nos dépouilles
Sur le fleuve des passions,
Qui prend sa source - dans les parties génitales de reproduction,
Et va se perdre dans les cons.
Hélas ! l’épine est sous la rose,
Et la pine sous le plaisir
Bientôt au bord des exostoses,
Des chancres vinrent à fleurir.
Les coqs de leur crête inhumaine
Se parent dans tous les chemins :
Dans le département de l’Aine
Gambadent les jeunes poulains.
Mais, quand le passé fut propice,
Pourquoi songer à l’avenir ?
Et qu’importe la chaudepisse
Quand il reste le souvenir ?
N’ai-je pas vu tous les prépuces,
Avoir chez nous un libre accès,
Alors même qu’ils étaient russes,
Surtout quand ils étaient français.
J’ai couvert de mon ombre amie
La grenette de l’écolier,
Le membre de l’Académie,
Et le vit du carabinier.
J’ai vu le vieillard phosphorique,
Dans un effort trop passager,
Charger avec son dard étique,
Sans parvenir à décharger.
J’ai vu – mais la motte déserte
N’a plus de flux ni de reflux,
Et la matrice trop ouverte,
Attend vainement le phallus.
J’ai perdu, depuis une année,
Mes compagnons déjà trop vieux,
Et mes beaux poils du périnée
Sont engloutis dans divers lieux.
Aux lèvres des jeunes pucelles,
Croissez en paix, poils ingénus.
Adieu, mes cousins des aisselles,
Adieu, mes frères de l’anus !
J’espérais à l’heure dernière,
Me noyer dans l’eau des bidets,
Mais j’habite sur un derrière
Qu’hélas on ne lave jamais.
Il eut parlé longtemps encore,
Lorsqu’un vent vif précipité,
Broyant, mais non pas inodore,
Le lança dans l’éternité.
Ainsi tout retourne dans la tombe,
Tout ce qui vit, tout ce qui fut,
Ainsi tout changent ainsi tout tombe,
Illusions…et poils de cul.
JULES VERNE (1855)
Il est dur lorsque sur la terre
Dans le bonheur on a vécu
De mourir triste et solitaire
Sur les ruines d’un vieux cul.
Jadis dans un forêt vierge,
Je fus planté, sur le versant
Qu’un pur filet d’urine asperge,
Et parfois un filet de sang.
Alors dans ce taillis sauvage,
Les poils poussaient par mes sillons,
Et sous leur virginal ombrage,
Paissaient de jolis morpions.
Destin fatal un doigt nubile
Un soir par là vint s’égarer,
Et de sa phalange mobile
Frotter, racler et labourer.
Bientôt au doigt le vit succède,
Et, dans ses appétits ardents,
Appelant la langue à son aide ;
Il nous déchire à belle dents.
J’ai vu s’en aller nos dépouilles
Sur le fleuve des passions,
Qui prend sa source - dans les parties génitales de reproduction,
Et va se perdre dans les cons.
Hélas ! l’épine est sous la rose,
Et la pine sous le plaisir
Bientôt au bord des exostoses,
Des chancres vinrent à fleurir.
Les coqs de leur crête inhumaine
Se parent dans tous les chemins :
Dans le département de l’Aine
Gambadent les jeunes poulains.
Mais, quand le passé fut propice,
Pourquoi songer à l’avenir ?
Et qu’importe la chaudepisse
Quand il reste le souvenir ?
N’ai-je pas vu tous les prépuces,
Avoir chez nous un libre accès,
Alors même qu’ils étaient russes,
Surtout quand ils étaient français.
J’ai couvert de mon ombre amie
La grenette de l’écolier,
Le membre de l’Académie,
Et le vit du carabinier.
J’ai vu le vieillard phosphorique,
Dans un effort trop passager,
Charger avec son dard étique,
Sans parvenir à décharger.
J’ai vu – mais la motte déserte
N’a plus de flux ni de reflux,
Et la matrice trop ouverte,
Attend vainement le phallus.
J’ai perdu, depuis une année,
Mes compagnons déjà trop vieux,
Et mes beaux poils du périnée
Sont engloutis dans divers lieux.
Aux lèvres des jeunes pucelles,
Croissez en paix, poils ingénus.
Adieu, mes cousins des aisselles,
Adieu, mes frères de l’anus !
J’espérais à l’heure dernière,
Me noyer dans l’eau des bidets,
Mais j’habite sur un derrière
Qu’hélas on ne lave jamais.
Il eut parlé longtemps encore,
Lorsqu’un vent vif précipité,
Broyant, mais non pas inodore,
Le lança dans l’éternité.
Ainsi tout retourne dans la tombe,
Tout ce qui vit, tout ce qui fut,
Ainsi tout changent ainsi tout tombe,
Illusions…et poils de cul.
- par Rol84
Posté : mar. juin 07, 2016 6:55 pm
Plus court, le poème, enfin tout un poème heing, pas les poils
"La p'tite Emilie m'avait bien promis
Trois poils de son cul
Pour faire un tapis.
Les poils sont tombés, l'tapis est foutu
La p'tite Emilie n'a plus de poils au cul"
"La p'tite Emilie m'avait bien promis
Trois poils de son cul
Pour faire un tapis.
Les poils sont tombés, l'tapis est foutu
La p'tite Emilie n'a plus de poils au cul"
- par filk
Posté : mar. juin 07, 2016 7:02 pm
- par Brioche
Posté : mar. juin 07, 2016 7:32 pm
Rol84 a écrit : Plus court, le poème, enfin tout un poème heing, pas les poils
"La p'tite Emilie m'avait bien promis
Trois poils de son cul
Pour faire un tapis.
Les poils sont tombés, l'tapis est foutu
La p'tite Emilie n'a plus de poils au cul"
Rhooo pitaing !!
:D
- par indienestmonnom
Posté : mar. juin 07, 2016 8:02 pm
*Les noms ont été changés.
Sinon, il y aussi celle du dimanche matin et de la mobylette, mais on s'éloigne de la veine de Verne...
Sinon, il y aussi celle du dimanche matin et de la mobylette, mais on s'éloigne de la veine de Verne...
- par Lionel
Posté : mar. juin 07, 2016 9:36 pm
JM,
pour compléter mon inscription :
elle est light ivory
tu peux rajouter la before
et comme mon système hormonal n'est pas totalement fiabilisé, je vais opté pour un copilote moustachu ...
pour compléter mon inscription :
elle est light ivory
tu peux rajouter la before
et comme mon système hormonal n'est pas totalement fiabilisé, je vais opté pour un copilote moustachu ...
- par Brioche
Posté : mar. juin 07, 2016 9:38 pm
Je serais donc là, j'ai trouvé un pilote, celui du dessus, qui s'est proposé de me supporter. :thumbup:
:thumbup:
- par Lionel
Posté : mar. juin 07, 2016 9:41 pm
Brioche a écrit : Je serais donc là, j'ai trouvé un pilote, celui du dessus, qui s'est proposé de me supporter.
- par Brioche
Posté : mar. juin 07, 2016 9:42 pm
Une single pour moi SVP..
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