Venez discuter de tout et de rien sur ce forum, dans les limites admissibles par notre règlement ! Modération laissée à la libre interprétation du Staff sans préavis et selon l'humeur du moment.Tout sujet à polémique est systématiquement supprimé (football, rugby, religion, politique ect). Note : Les messages de ce sous forum n’apparaissent pas dans les "Derniers Messages".
Une Bentley Arnage !
Pour les connaisseurs, c'est une Arnage T de 2002 avec intérieur Mulliner.
Quelques stats : 456cv, 875 Nm de couple
V8 de 6.75l évidemment. Et plus de 2T500
Et j'ai même joué au chauffeur
Et maintenant le CR
C'est GE-NI-AL !
D'abord c'est magnifique. J'adore tout : la ligne, l'intérieur tapissé avec 17 vaches, le bois, les compteurs... Bon, cet exemplaire en particulier n'était pas au niveau (j'y reviens plus tard) mais on sent toute la passion qui a été investie dans le développement et la construction d'une telle voiture.
Au volant, le moteur tourne au ralenti à 600 tours. La zone rouge est à 4500, oui c'est un V8 essence qui tourne moins vite qu'un diesel.
Vitres fermées on n'entend rien, et pas que l'absence de bruit moteur. Rien. Il y a du double vitrage partout.
Dès les premiers mètres on sent l'immense masse qui se déplace, et qui n'apporte pas que des points négatifs : c'est stable, imposant mais posé sur ses roues (le poids d'une Caterham sur chaque roue en fait ). La direction est ultra légère. Devant on voit l'immense capot et on a véritablement l'impression de conduire un paquebot sur 4 roues. Dans les rétros il y a encore des morceaux de voiture loin, loin, loin...
Voiture chaude j'appuie sur l'accélérateur à fond. Ça ne ressemble à rien de ce que je connais. En voiture j'entends. Car ça ressemble à l'accélération d'un avion au décollage. La boite tombe un seul rapport, se cale à 2500 tours et ça pousse, ça pousse, ça pousse. La force avec laquelle cette cathédrale roulante accélère est juste jouissive. Le couple est bien présent, à tous les régimes
Et le pire c'est que les temps ne sont pas horribles : ça sort quasi 25s au 1000m. Pour plus de 2T500 c'est époustouflant.
Pause dans un petit village pour que Nico, qui m'accompagne, se mette à la place du grand patron (qui a du goût !), à l'arrière.
Il me manque la casquette pour finir cette mise en scène chauffeur-patron
On repart et, pour la première fois de ma vie, je me retrouve au volant d'une voiture qui ne me demande pas d'accélérer à fond tout le temps. Je me mets à 80 et en fait je suis bien. Pas frustré. Isolé du monde. Des manants sont devant au loin, d'autres derrière mais je m'en fiche royalement. Je suis dans ma bulle.
C'est un cliché que cette sensation "hors du monde" au volant d'une Bentley de 5m40, c'est une chose de le lire dans les reportages, c’en est une autre de la vivre. D'où cet essai, je voulais voir ce que ça faisait !
Le freinage est convenable. Les routes ne me permettaient pas d'essayer de trouver la limite et de toute façon l'impression de grande masse est omniprésente : à l'accélération, au freinage, en virage. Non, ici le plaisir est ailleurs. Pour la première fois, le plaisir ne vient pas purement de la vitesse.
Le bruit du V8 en pleine accélération est juste parfait. Ni trop ni pas assez. Juste parfait. Un mélange de feulement et de grondement. Et, après quelques secondes, on lève le pied et le compteur se remet à 600 tours et on n'entend à nouveau plus rien.
Cette voiture c'est le summum du luxe. C'était il me semble la voiture la plus chère à l'époque, plus chère que les Diablos, Murcielagos, Ferrari 550, classe S AMG etc. C'est la version ultime d'une branche de l'automobile que je ne connaissais qu'à travers les reportages. Pendant longtemps je ne l'ai pas comprise : OK c'était beau mais mettre 300000 euros là dedans alors qu'on peut avoir n'importe quelle Fefe ou Lambo neuve pour moins que ça me semblait débile. J'ai grandi (ou vieilli ).
Après cet essai, je comprends ces voitures. Je comprends cette passion de l'auto qui peut aussi s'exprimer en dehors des temps au Ring et de la vitesse de passage dans le virage 4 de la montée de l'Arps (route du Vercors).
Aujourd'hui je n'en ferais rien. C'est ingarable. Même trouver un box dans lequel ça rentre doit être mission impossible. C'est trop beau pour aller pourrir au ski dans le sel (et de toute façon ça ne rentre pas dans le garage de la résidence). Et puis de toute façon je n'ai pas les moyens, aujourd'hui.
Mais ce dont je suis sûr, c'est que j'en aurai une un jour
Alors plus précisément sur cette voiture : dépôt vente depuis plus de 2 ans... Voiture dégueulasse comme j'en ai jamais vue. Cuirs pas nettoyés, poussière dingue. 1 vitre sur 4 fonctionnait. Des morceaux de mobiliers détachés. Clim qui ne fonctionnait pas. Freins qui vibrent. Voiture qui tire à droite. Sièges électriques qui ne fonctionnent pas tous. Ceintures qui pendouillent. Badge passés et cuits par le soleil. Et j'en passe... C'était une voiture qui faisait des mariages et il y a encore des traces de verres !! Je me demande comment on peut espérer vendre une telle bagnole dans cet état J'étais vraiment triste pour la Bentley car elle ne mérite pas ça
Pour les connaisseurs, c'est une Arnage T de 2002 avec intérieur Mulliner.
Quelques stats : 456cv, 875 Nm de couple
V8 de 6.75l évidemment. Et plus de 2T500
Et j'ai même joué au chauffeur
Et maintenant le CR
C'est GE-NI-AL !
D'abord c'est magnifique. J'adore tout : la ligne, l'intérieur tapissé avec 17 vaches, le bois, les compteurs... Bon, cet exemplaire en particulier n'était pas au niveau (j'y reviens plus tard) mais on sent toute la passion qui a été investie dans le développement et la construction d'une telle voiture.
Au volant, le moteur tourne au ralenti à 600 tours. La zone rouge est à 4500, oui c'est un V8 essence qui tourne moins vite qu'un diesel.
Vitres fermées on n'entend rien, et pas que l'absence de bruit moteur. Rien. Il y a du double vitrage partout.
Dès les premiers mètres on sent l'immense masse qui se déplace, et qui n'apporte pas que des points négatifs : c'est stable, imposant mais posé sur ses roues (le poids d'une Caterham sur chaque roue en fait ). La direction est ultra légère. Devant on voit l'immense capot et on a véritablement l'impression de conduire un paquebot sur 4 roues. Dans les rétros il y a encore des morceaux de voiture loin, loin, loin...
Voiture chaude j'appuie sur l'accélérateur à fond. Ça ne ressemble à rien de ce que je connais. En voiture j'entends. Car ça ressemble à l'accélération d'un avion au décollage. La boite tombe un seul rapport, se cale à 2500 tours et ça pousse, ça pousse, ça pousse. La force avec laquelle cette cathédrale roulante accélère est juste jouissive. Le couple est bien présent, à tous les régimes
Et le pire c'est que les temps ne sont pas horribles : ça sort quasi 25s au 1000m. Pour plus de 2T500 c'est époustouflant.
Pause dans un petit village pour que Nico, qui m'accompagne, se mette à la place du grand patron (qui a du goût !), à l'arrière.
Il me manque la casquette pour finir cette mise en scène chauffeur-patron
On repart et, pour la première fois de ma vie, je me retrouve au volant d'une voiture qui ne me demande pas d'accélérer à fond tout le temps. Je me mets à 80 et en fait je suis bien. Pas frustré. Isolé du monde. Des manants sont devant au loin, d'autres derrière mais je m'en fiche royalement. Je suis dans ma bulle.
C'est un cliché que cette sensation "hors du monde" au volant d'une Bentley de 5m40, c'est une chose de le lire dans les reportages, c’en est une autre de la vivre. D'où cet essai, je voulais voir ce que ça faisait !
Le freinage est convenable. Les routes ne me permettaient pas d'essayer de trouver la limite et de toute façon l'impression de grande masse est omniprésente : à l'accélération, au freinage, en virage. Non, ici le plaisir est ailleurs. Pour la première fois, le plaisir ne vient pas purement de la vitesse.
Le bruit du V8 en pleine accélération est juste parfait. Ni trop ni pas assez. Juste parfait. Un mélange de feulement et de grondement. Et, après quelques secondes, on lève le pied et le compteur se remet à 600 tours et on n'entend à nouveau plus rien.
Cette voiture c'est le summum du luxe. C'était il me semble la voiture la plus chère à l'époque, plus chère que les Diablos, Murcielagos, Ferrari 550, classe S AMG etc. C'est la version ultime d'une branche de l'automobile que je ne connaissais qu'à travers les reportages. Pendant longtemps je ne l'ai pas comprise : OK c'était beau mais mettre 300000 euros là dedans alors qu'on peut avoir n'importe quelle Fefe ou Lambo neuve pour moins que ça me semblait débile. J'ai grandi (ou vieilli ).
Après cet essai, je comprends ces voitures. Je comprends cette passion de l'auto qui peut aussi s'exprimer en dehors des temps au Ring et de la vitesse de passage dans le virage 4 de la montée de l'Arps (route du Vercors).
Aujourd'hui je n'en ferais rien. C'est ingarable. Même trouver un box dans lequel ça rentre doit être mission impossible. C'est trop beau pour aller pourrir au ski dans le sel (et de toute façon ça ne rentre pas dans le garage de la résidence). Et puis de toute façon je n'ai pas les moyens, aujourd'hui.
Mais ce dont je suis sûr, c'est que j'en aurai une un jour
Alors plus précisément sur cette voiture : dépôt vente depuis plus de 2 ans... Voiture dégueulasse comme j'en ai jamais vue. Cuirs pas nettoyés, poussière dingue. 1 vitre sur 4 fonctionnait. Des morceaux de mobiliers détachés. Clim qui ne fonctionnait pas. Freins qui vibrent. Voiture qui tire à droite. Sièges électriques qui ne fonctionnent pas tous. Ceintures qui pendouillent. Badge passés et cuits par le soleil. Et j'en passe... C'était une voiture qui faisait des mariages et il y a encore des traces de verres !! Je me demande comment on peut espérer vendre une telle bagnole dans cet état J'étais vraiment triste pour la Bentley car elle ne mérite pas ça
Je suis en phase avec ces commentaires pour avoir eu la chance d'essayer une Bentley GTC Speed sur les petites routes d'IDF.
Mis à part le fait qu'elle était dans un état neuf
Il faisait chaud ... 25 °
Les indications affichées au tableau de bord n'indiquaient pas la température, mais la consommation moyenne ... jamais en dessous :D
Mais c'est un monde à part effectivement
Mis à part le fait qu'elle était dans un état neuf
Il faisait chaud ... 25 °
Les indications affichées au tableau de bord n'indiquaient pas la température, mais la consommation moyenne ... jamais en dessous :D
Mais c'est un monde à part effectivement