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Message original : patrick123
Et vous avez pensé aux assureurs ?
:(:(:(
Là je pense que je vais pleurer ! :D
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Enregistré le : mar. juil. 23, 2002 10:05 pm

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Message original : jean91
Message original : patrick123
Et vous avez pensé aux assureurs ?
:(:(:(
Là je pense que je vais pleurer ! :D
Tiens on a parlé de toi hier à la sortie Luberron
:D:D:D
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En bien j'espère :P
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Oui !
On a dit qu'on devait rouler doucement car si on shootait un cycliste, t'étais pas la pour le réparer
:D:D:D
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Message original : matou
Message original : jhesite
Message original : matou
Huuuummm, sympa ce post, on sent bien deux choses principales qui ressortent :

- les patients considèrent les médecins toutes qualités confondues comme des nantis, imbus d'eux mêmes et considèrent que leurs cotisations leur octroient qualité de soins, d'hébergement, de diagnostic, d'intervention chir, de suivi etc, sans jamais se demander ce que coûtent vraiment cela ( régulièrement, j'explique qu'un traitement global d'un simple infarctus, de la prise en charge, a la rééducation en passant par tous les suivis et traitements nécessaires, ben, sans la sécu...on y laisse une jolie Porsche neuve)


Salut Denis
Pour ma part, je n'ai rien lu de tel
Avoir des interrogations, un avis différent ( pour peu qu'il soit exprimé ) n'emporte pas jugement envers vous et encore moins comme tu le prettes aux patients

J'avoue que je suis assez étonné par le ton employé par certains.
Assez péremptoire, un tantinet agressif.
Curieux tout cela.
Vous avez votre vision des choses, certains en on une autre, c'est quoi le problème ?
C'est interdit ?
Expliquez nous, sans nous prendre pour des demeurés, pourquoi vous sentez vous attaqués, menacés, remis en cause et je ne sais quoi encore.

Dès lors, comme je pense que vous allez encore prendre cela de travers , ce sera ma dernière intervention sur ce post
Bonne continuation :)
Comme promis, jhesite, voici une réflexion, la mienne, sur le pourquoi du malaise de la profession, mais franchement, l'idée que je voudrais te faire passer, c'est que du boulot et du pognon, j'en aurai toujours ; les patients, eux, auront un mal fou à se faire soigner en France, et ça, ça me rend dingue qu'ils ne s'en rendent pas compte, aveuglés par des critiques qui ne tournent qu'autour du niveau de vie des praticiens.

Je risque de ne pas me faire d'amis du coté des urgentistes ou des hospitaliers, mais je m'en fou.

Mon installation date du 01 janvier 1997, au sein d'une SCM de deux médecins établis de père en fils depuis deux générations dans une zone semi-rurale ; novateurs, nous optons d'emblée pour la constitution d'une SELARL, la première en France de généralistes, avec chacun une activité complémentaire ( le sommeil, pour moi) et une disponibilité 24 h/24.

Puis l'épisode de la grande grève des gardes de 2002 a permis de soulager ce sacerdoce et l'arrivée d'un quatrième associé en 2009, après trois années d'attente, a temporairement allégé les emplois du temps, jusqu'au départ récent de l'un d'entre nous, en 2010, nous obligeant à partager 4 clientèles à 3.

Un patient n'est pas une maladie, mais un homme ou une femme, vivant dans un environnement, un contexte social et familial, et en nécessité de soins. Tout ceci est le fondement du métier de médecin, permettant la connaissance approfondie du malade. Et l'intérêt que chacun de nous porte à sa clientèle est le reflet de la confiance qu'elle nous donne.

Tout au long de ces 15 années, de nombreux paramètres sont intervenus modifiant la relation médecin-malade, et tous sont extérieurs à ce colloque singulier:

1)du coté des médecins :

la démographie en baisse régulière, responsable de la difficulté de trouver un remplaçant ( coûtant de fait, plus cher), un successeur ( laissant des clientèles à répartir entre confrères déjà surchargés) ou un associé se traduisant par
la très forte diminution des installations en libéral des jeunes médecins ( 8%!!!), un age moyen élevé des praticiens en exercice et rendant l'activité des gardes exténuantes
la perte de confiance en nos syndicats, dits représentatifs avec quelques centaines ou quelques milliers d'adhérents pour les plus chanceux
la charge de travail par patient de plus en plus importante avec actions de soins, de préventions de toutes sortes, organisées ou non, doublées de rédaction de documents administratifs, assurantiels, professionnels, judiciaires etc.
la grève de 2002 médiatisée avant les échéances présidentielles, a révélé au public, mais aussi aux externes et aux futurs bacheliers, toutes les difficultés de la profession, avec probablement pour ceux-ci une découverte de la réalité de l'exercice libéral...et de ses inconvénients

2)du coté des patients :

la difficulté pour trouver un médecin accroît l'agressivité directe ou par l'intermédiaire de secrétaire
la nécessité de recourir à une signature pour excuser absentéisme, mal-être professionnel et toute autre justification médicale ou non dans une urgence relative, l'assistance à la rédaction de documents ; ceci étant chronophage, diminuant les temps de consultation médicale ou rognant sur les temps de repos des praticiens.

3)entre ces deux parties, les caisses d'assurance maladie, ayant au fil du temps organisées :

un véritable lien de subordination envers les médecins, agrémenté d'une convention à signature obligatoire du fait du tarif d'autorité, parfaitement contraire à la notion d'exercice libéral ; un conventionné secteur 1 est totalement remboursé, un conventionné secteur 2 est libre de pratiquer des honoraires avec tact et mesure et est remboursé sur la base du secteur 1 et enfin, le secteur 3, déconventionné, a des honoraires libres et remboursés au tarif d'autorité (qui date de 1966, soit 0,5 €, et n'a jamais augmenté), mais ses prescriptions le sont au tarif conventionné ; en contre partie de ce conventionnement, la cpam paie un part de nos cotisations sociales ; en gros, si tu piges bien, si aucun médecin ne signe la convention, il n'y a aucun remboursement, pour absolument personne
une visite médicale contre-publicitaire par des administratifs anti-prescription argumentants avec des propos non maîtrisés les bienfaits d'une économie sans fondements scientifiques.

Mais si la situation professionnelle, financière, sociale et statutaire était si intéressante, on aurait des facilités à répondre à ces questions :

Pourquoi les jeunes médecins, reçus au concours national classant ne choisissent pas la médecine générale ou de spécialités en libéral ?
Pourquoi restent-ils remplaçants pendant longtemps sans franchir le pas de l'installation ?
Pourquoi veulent-ils rester salariés des hôpitaux régionaux ou universitaires ?
Pourquoi y-a-t-il autant de changements d'orientation ou de mode d'exercice après quelques années d'installation ?
Pourquoi ne parle-t-on pas des suicides de médecins qui semble très important par rapport à d'autres professions ( 15% des décès des médecins en activité...) t'as déjà vu Claire Chazal en parler ?
Pourquoi l'Ordre des Médecins laisse se fourvoyer l'article L-4121 ,2 du code de la santé publique, relatif à l'honneur et l'indépendance de la profession médicale ?
Pourquoi la médecine libérale de proximité est-elle vouée à disparaître par pure volonté des décideurs, sans toutefois vouloir l'afficher ?
Pourquoi les caisses d'assurance maladie sont-elles les plus grandes pourvoyeuses des soucis administratifs des médecins ? ( j'ai dit administratifs)
Pourquoi un patient lambda ayant un problème de remboursement, de carte vitale, ou n'importe quel question administrative s'adresse au praticien, alors que c'est à la caisse qu'il doit le faire ?

Toutes ces questions se posent naturellement à tout nouveau diplômé du titre de Docteur en Médecine, remis en grande pompe avec des recommandations établies depuis des siècles et ayant encore valeur aujourd'hui. En fonction de ses aspirations, de sa propre expérience et des conseils reçus, l'ex-impétrant se trouve devant un choix qui n'en est plus vraiment un.

Lorsque je me suis installé en 1997, mon activité me permettait un revenu significativement supérieur à celui de mon amie praticien hospitalier en service d'accueil des urgences d'un hôpital régional, au prix d'un temps de travail supérieur, somme toute, sorte de récompense.
Quinze ans plus tard, les modifications de nos conditions de travail à tous les deux, font que mon revenu reste de très peu supérieur, au prix d'une augmentation très significative de mon temps de travail, tant médical ( parfois rémunérateur) et administratif (totalement désintéressé) ; ramené au taux horaire, ( le calcul est d'un niveau élémentaire ), le choix n'en est plus un tant la divergence éclate.
Mais je te l'accorde, ce revenu me permet de rouler en porsche, de partir en vacances etc.

Seulement la profession a perdu son indépendance de manière progressive avec un lien de subordination de la part des caisses de plus en plus envahissant. Si bien que le médecin n'est libéral que par le nom ; tout est contrôlé ou soumis à l'accord préalable des caisses, dans des registres aussi variés que les honoraires, les arrêts maladie, les prescriptions diverses et même bientôt les congés !
Pourquoi un jeune médecin se jetterait dans un gouffre de travail avec soixante heures de consultations par semaine en ne sachant pas si la semaine de vacances qu'il s'est prévue sera acceptée ?

Tout est fait et même prévu pour désorganiser l'activité libérale et faciliter l'embauche des jeunes promus dans les services d'urgence afin de pallier au manque de médecin dans nos coûteux hôpitaux publics ; la gestion catastrophique de la démographie médicale depuis les années 80 et le concept moins de médecins/moins de déficit, a abouti à ce désastre et il sera bientôt plus simple et moins onéreux d'aller se faire soigner ou opérer dans les hôpitaux de pays étrangers.
Le jeune diplômé ne peut que constater cela, d'autant qu'en effectuant des remplacements, il laisse une pile de documents administratifs à remplir au titulaire du cabinet, ne se consacrant qu'à ce pour quoi il a été formé.
Si toutefois l'envie de franchir le pas s'avère plus forte, son choix se porte naturellement dans des zones urbaines ou péri-urbaines, avec services d'urgence à proximité, secours aux personnes bien présents ( pompiers, smur, sos etc), facilités de remplacement, de succession, d'organisation de garde et astreinte, d'un réseau de spécialistes bien complet, et d'infrastructures d'enseignement et de loisirs pour l'entourage familial.

Il faut donc distinguer une installation libérale urbaine et rurale ; car le métier est différent, tant par ses contraintes professionnelles que par ses contraintes d'infrastructures nécessaires à l'entourage, et c'est évidemment un critère pris en compte.

La charge de travail administrative s'est considérablement alourdie en quinze ans, renforcée par le transfert de prescriptions de l'hôpital à la ville.
Mais il n'y a aucune reconnaissance de cette fonction, ni sur le plan matériel, ni sur le plan financier : l'informatisation a été financée par les praticiens, une indemnité compensatrice dérisoire et nettement insuffisante n'a été que temporairement accordée, et ne l'est plus. Le coût de la télé transmission est supportée par le médecin ; l'indemnité ridicule par fse (0,07 €) est loin de couvrir les frais de maintenance, de ligne téléphonique, d'achat de l'appareil et son remplacement.

« Allez voir votre médecin » est une phrase prononcée pluri-quotidiennement par nos confrères hospitaliers, qui conseillent examens para-cliniques, consultations spécialisées etc. Mais inspection, palpation, percussion, auscultation puis prescriptions hiérarchisées et traitements sont absents de leur vocabulaire. Nous devons parfois passer du temps à expliquer l’intérêt d'un acte par rapport à un autre, et leur ordre d'exécution ; mais quand il y a remise en cause par un « technicien », le patient est désorienté, consulte internet et les voisins, et revient réclamer lui aussi son Petscan ou son irm. Notre société de loisirs est éblouie par les performances et l'efficacité de ces médecins urgentistes, chirurgiens, grands sauveurs de vies qui pullulent dans les séries télévisées, prescrivant tout ce qui peut exister comme examens para cliniques avant d'avoir examiné le patient.



Nous avons voulu une médecine de riches à la pointe de la technologie alors que nous avons les moyens d'une médecine de rmistes.
Enfin, puisqu'il faut crever l’abcès du coté financier, le discrédit de la profession est lié à une rémunération totalement décalée ; la société est en mutation profonde avec une déconsidération de tout ce qui n'a pas une valeur pécuniaire adéquate. Augmenter la consultation à 35 € ou même 50 € ne fera pas non plus revenir les jeunes dans l'exercice libéral si les caisses d'assurance maladie poursuivent leur lien de subordination, qui passe par le tarif d'autorité à 0.5 € ; mais tout le monde est gagnant à nous voir isolé dans notre coin, derrière notre clavier :
- les syndicats, qui n'ont strictement aucune idée novatrice et s'arrangent pour signer alternativement une convention qui les fait vivre pendant 4 ans, justifiant leur signature par "un grand pas pour la médecine",
- le ministère qui n'attend qu'une chose c'est de nous réunir au sein de dispensaires dans les locaux de petits hôpitaux locaux qui n'auront plus leur maternité, ni leur bloc,
- les pharmaciens qui ne pensent qu'à faire du black sur les produits conseils,
- les patients qui n'ont malheureusement rien compris car les journalistes leur disent ce qu'ils veulent entendre sur notre niveau de vie, et on voit bien au fil des post précédents, l'image d'épinal qui colle encore à notre peau
- et bien évidemment la sécu, qui perd son rôle d'assurance tout risque au mépris du contrat passé avec ses cotisants, et surtout qui s'arroge le droit de regard dans les soins avec pour seul argument, le cout.

Mais ce dernier argument, là, nous les toubis, on s'en branle, ça concerne les patients, (donc les assurés et leur assureur), qui gueulent dans nos cabinets que tout devient moins remboursé, gna gna gna, mais bon dieu les gars, c'est pas à nous qu'il faut vous plaindre, mais allez plutôt le dire à votre assureur, la sécu !! Et protestez !! Dans le cas d'une assurance bagnole, ça se passe autrement, n'est-ce pas ?

Il n'y a plus de vocation, d'installation, de respect, de reconnaissance sociale ou financière ? Mais évidemment, car tout le monde est d'accord pour détruire la médecine en l'affamant financièrement ou démographiquement, et surtout, tout le monde fait la sourde oreille ( y compris les patients), car exprimer la vérité n'est pas politiquement correct et compromet fortement une réélection politique ou syndicale ! Personne ne souhaite tirer la sonnette d'alarme pour éviter la bombe de 2015 qui pétera à la gueule du futur président, entouré de 35 conseillers et de 150 rapports redondants ! Qu'avons nous comme moyen d'action ? de pression ? de communication ? Rien, car tout a été fait en amont depuis des décennies pour nous museler et avouons que l'action est efficace ! Et que dire d'un syndicat dit représentatif avec 350 membres, et qui s'arroge le droit de signer une convention...mais quelle fumisterie et quelle déni de démocratie ! Un seul point est à combattre : probablement le moins connu, car bien étouffé, c'est le tarif d'autorité ! S'il saute, la convention sera une VRAIE convention, signée par des volontaires, sans peur du suicide comptable. Chacun de nous pourra exercer son métier, celui pour lequel le pays nous a formé et non pour remplir des papiers administratifs destinés au classement vertical, des formulaires couteux à produire, longs à remplir et retourné parce qu’il manque une cédille etc.

Personne ne nous défend, ne nous écoute, ne nous comprend ? Parce que toutes les critiques vues et lues ne tournent qu'autour du fric. Et si j'ai réussi à faire passer mon message, ton problème dans un avenir proche ne sera pas de savoir si tu sera remboursé ni de combien, ton problème sera de trouver un médecin, chose qui paraissait simple il y a 20 ans, encore facile il y a 10 ans, un peu hard depuis 5 ans, carrément difficile maintenant ; heu dans 3 ans, c'est à dire en 2015 c'est le début et jusqu'en 2025 de la décroissance cataclysmique du nombre de médecins.
Du boulot ? J'en aurai. Du fric ? J'en aurai.

Mais une de mes premières phrases était : un patient n'est pas une maladie etc.
Finalement, à force de prendre des coups inadaptés, on laisse faire...mais qui sera perdant ?
Je pense que mon épouse (médecin généraliste en banlieue lyonnaise) approuverait à 100% :thumbup:

Elle ne se plaint pas d'un point de vue financier mais elle constate qu'il y de moins en moins de médecins sur son secteur (les départs en retraite ne sont pas remplacés) et de plus en plus de patients. La charge de travail devient très/trop lourde...
Messages : 1039
Enregistré le : lun. déc. 12, 2011 6:09 pm

Message
Message original : Bricedu63
Eh bien moi c'est à 35 km de Pont du Chateau que j'habite , alors il ne faut pas me la faire non plus...j'ai 70 balais et je n'ai jamais compté sur les autres pour défendre mon bout de gras et quand tu me dis te battre pour l'avenir de l'organisation des services de santé, tu me fais penser aux mecs de la SNCF, qui au plus fort d'une grève pour défendre leurs privilèges te disent qu'ils se battent pour améliorer la circulation des trains!...
Le post a été ouvert pour nous justifier le dépassement exhorbitant de certains actes chirurgicaux, on y a cru ou pas...mais pour ce qui est de pleurer sur la situation matérielle des médecins il faudra repasser et argumenter un peu plus, avec de vrais chiffres à l'appui...:D:D:D
Calmos, y'a aucune agressivité dans mon discours envers qui que ce soit...
Je ne demande l'aide de personne pour défendre mon bout de gras, et ne me compare pas à la sncf ; ce ne sont pas mes "privilèges" que je défends, c'est l’accès aux soins de proximité. Mais je pourrais aussi faire comme tant d'autres, bosser et puis après tout, me foutre du devenir des gens.
Quant aux dépassements exorbitants dont tu parles, les gens restent libres, et les porschistes font travailler des cp comme des indépendants pour des prix différents et des compétences également différentes, dans tous les sens.
Messages : 1106
Enregistré le : ven. août 28, 2009 11:48 am

Message
Message original : gentleman69


Je pense que mon épouse (médecin généraliste en banlieue lyonnaise) approuverait à 100% :thumbup:

Elle ne se plaint pas d'un point de vue financier mais elle constate qu'il y de moins en moins de médecins sur son secteur (les départs en retraite ne sont pas remplacés) et de plus en plus de patients. La charge de travail devient très/trop lourde...
Petite question: est ce toujours ces syndicats soit disant representatif qui definissaient ou influençaient le numerus closus (pas sur du terme et de l'ortographe, en fait le nombre de medecins diplomes)?
De ce que j'en ai compris (comme vous l'aurez devine je ne suis pas du milieu:D), il a ete tres restricitif pendant des annees puis a augmenter de + 20% d'un seul coup pour compenser a terme le depart a la retraite d'une generation de medecin. Si c'est vrai, je suis quand meme tres etonne de cette gestion de la situation:o.
Note: dans mon cadre professionnel, je suis de temps en temps en contact avec des gens qui travaillent sur le volume de produit a long terme et sur un marche bien plus volatil que le nombre d'etre humain et on n'est pas a des variations de +/-20%;)
Messages : 1039
Enregistré le : lun. déc. 12, 2011 6:09 pm

Message
Le numerus clausus est un chiffre comptable décide par le ministère.
En 1982, l'instauration d'un NC faible puis très faible, couple à une facilitation du départ en retraite pour les 57 ans et plus ( mica) a accélère de manière exponentielle à partir de 1995 le déséquilibre installation/retraite. Pour pallier au manque cruel de médecin en CH, l'état à inciter les étrangers à venir et à créer un statut pour les payer moins et les garder.
On a depuis une augmentation majeure du NC, mais la féminisation, les étudiants qui ne finissent pas, qui se réorientent etc, avec des services d'urgence hospitalier aspirateurs des services de chirurgie recrutant de nombreux médecins pris sur le quantum des généralistes etc.
La société actuelle est tournée vers le loisir : les internes et les jeunes médecins sont comme tous les jeunes...des tares comme moi qui font 7h30/20h non par sadomasochisme mais pour répondre aux besoins de la population, ben t'en a plus.
Messages : 18731
Enregistré le : mer. août 03, 2005 10:11 pm

Message
Message original : matou
Le numerus clausus est un chiffre comptable décide par le ministère.
En 1982, l'instauration d'un NC faible puis très faible, couple à une facilitation du départ en retraite pour les 57 ans et plus ( mica) a accélère de manière exponentielle à partir de 1995 le déséquilibre installation/retraite. Pour pallier au manque cruel de médecin en CH, l'état à inciter les étrangers à venir et à créer un statut pour les payer moins et les garder.
On a depuis une augmentation majeure du NC, mais la féminisation, les étudiants qui ne finissent pas, qui se réorientent etc, avec des services d'urgence hospitalier aspirateurs des services de chirurgie recrutant de nombreux médecins pris sur le quantum des généralistes etc.
La société actuelle est tournée vers le loisir : les internes et les jeunes médecins sont comme tous les jeunes...des tares comme moi qui font 7h30/20h non par sadomasochisme mais pour répondre aux besoins de la population, ben t'en a plus.
La féminisation de la profession implique des horaires plus "normaux" qu'avant. Comme la population augmente plus vite que le nombre de médecins, tu crées des déserts médicaux et des endroits où tu peux ouvrir le cabinet de 7:00 à 21:00 et c'est plein...Samedi matin y compris...
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Enregistré le : dim. mai 20, 2007 5:35 pm

Message
Message original : matou

La société actuelle est tournée vers le loisir : les internes et les jeunes médecins sont comme tous les jeunes...des tares comme moi qui font 7h30/20h non par sadomasochisme mais pour répondre aux besoins de la population, ben t'en a plus.
Tu as oublié de dire 6 jours sur 7 ...
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