Toutes Régions !
:thumbup:
Salut à tous,
c'est sur, certains détacteurs pourfendront le coût des billets, un certain manque d'organisation, la chaleur de plomb, les manque de jolies filles, et quoi d'autre encore !
Mais Le Mans Classic, c'est le Toy's R Us de nous autres, grands gosses passionnés, c'est les vitrines de Noël en plein juillet.
Et rajoute à cela le bruit et l'odeur (:D), et c'est le nirvana.
Cette année, petit plan en solo : départ tranquille samedi matin, au milieu des grands départs, 3 mobiles (merci Yoyote), mais avec encore un peu de fraicheur.
Le temps d'acheter mon billet, de repérer (et d'accéder!) à mon parking, de finir les préparatifs de l'auto, de monter le pied et la caméra vidéo de mon copain, et le coup de fil attendu arrive :
- Renaud, t'es arrivé ?
- Ouais, je suis prêt !
- Viens me rejoindre à l'entrée prinicpale, j'ai ton pass, on ira directement en pré-grille, c'est l'heure
...
Flash back en janvier dernier,
j'appelle un GM de chez Peter Auto
- Dis moi, si tu peux, je rèverai de faire un tour en passager sur le grand circuit du Mans. Si tu peux, mais ne mets pas tout en vrac pour moi
Et sa réponse un mois après :
- Désolé, j'ai pas pu t'avoir ça..... mais trois tours en pilote, ça te branche ?
Midi, chaleur de plomb. On avance au pas pour rejoindre l'entrée principale, puis cheminer à l'intérieur des paddocks. Je suis en nage. Et vipère a chaud elle aussi.
la consigne tombe :
- la pré-grille, c'est par là. Tu y vas, et tu attends le top départ dans 1/4h. Je suis à la bourre, j'y vais, salut
Garé derrière 2 997 turbo "Figaret" et une Rolls, vipère attend, toute fluette.
Je fais les pressions.
Tiens ! Clément et son père ! Comment vont les MCG boys ?
Pas le temps de traîner, l'homme en combinaison blanche sifle déjà, il est temps de mettre en route et de s'arnacher.
"Gentlemen, start your engines !" Il ne l'a pas dit, pourtant, j'ai du le réver !
On passe au pas jusque dans les stands. Plusieurs Nissan GTR nous ont rejoint. Un Anversois ouvre la portière :
- Kan Ik met Uw komen ?"
- Ya grach, kom bei"
Je le préviens que je ne connais pas la piste, et qu'on va la découvrir ensemble. Le pauvre en oubliera son chapeau quand il descendra
Le bras d'un commissaire mouline : c'est parti !!
Passé le pif paf avant le Dunlop, c'est l'inconnu :
Un enchainement de courbes rapides, on perd tout référentiel, et soudain, un droite en troisième qui ouvre. Je le reconnais celui-là ! c'est l'entrée des Hunaudières
4ème, 5ème, 4 000, 5 000, 6 000, 6 200, zone rouge, et il y a encore plusieurs centaines de mêtres avant la première chicane.
Vipère est courageuse.
Et au fait, cette chicane, c'est à droite, ou à gauche ? Je scrute la trajectoire des voitures devant moi.
Et au fait, on freine où, ça passe en quoi ? Tant pis, on va impoviser : ce sera freinage à 250m et passage en 3. On verra !
Trop conservateur tout ça, je suis arrêté.
Seconde, troisième, et le reste suit, une nouvelle fois.
Mais la chaleur a fait fondre la colle et je perds le pommeau de levier de vitesse. Je passe la cinq tant bien que mal et mandate mon voisin pour qu'il retouve la pièce de backelite. Il la remet en place et je tape dessus pendant qu'on roule à 250 !
Je me prépare : pour le freinage, ce sera 200m, si la piste est claire, car les GTR me dépassent comme des avions de chasse
Je dois lever le pied. Tant pis.
La sortie est meilleure, je prends toute la piste, et c'est reparti. Mais prudence, je sais qu'au bout, il y a un serré à droite qui doit passer en 2.
La troisième partie des Hunaudières sera encore à fond : 6 200 tours en 5ème.
Le freinage est pèpère. Les disques n'aprécient pas du tout et je sens leur voile à la pédale. M'en fous !!
Parce que c'est reparti, encore ! a fond !
Noueau freinage vibrant. Droite, puis c'est Indianapolis. Le banking nous propulse vers la sortie.
Les S qui suivront seront tout aussi destabilisant, et je devrais à nouveau m'écarter pour laisser passer les dernières GTR et la M3 blanche.
Je réalise à peine qu'un commissaire en plein milieu de la piste nous intime l'ordre de rejoindre les stands...
... et que je viens de faire un tour de ce circuit mythique.
Mon portable sonne et me ramène à la réalité : c'est Fildemass
- j'ai la berlue où je viens de te voir passer ?
- non, non, c'était bien moi !
Pas le temps d'épiloguer. mon passager descend, un autre pend sa place, et s'est reparti !
j'enchainerai ainsi trois tours.
un grand merci à ce GM qui se reconnaîtra.
Les freinages étaient certainement pourris, les trajectoires hésitantes, mais je viens de réaliser un rève !
Vipère a été solide et n'a pas failli à la tâche.
Le temps de partager mon déjeuner et une bonne partie de l'après - midi avec Racing 12 et son père, de leur raconter mon aventure, et de flaner avec Vincent75, et il est déjà temps de revenir.
Vipère est aussi à l'aise sur autoroute que dans les pinèdes endiablées du Mans.
Ce soir là, j'ai bien dormi, et encore beaucoup révé
Renaud
c'est sur, certains détacteurs pourfendront le coût des billets, un certain manque d'organisation, la chaleur de plomb, les manque de jolies filles, et quoi d'autre encore !
Mais Le Mans Classic, c'est le Toy's R Us de nous autres, grands gosses passionnés, c'est les vitrines de Noël en plein juillet.
Et rajoute à cela le bruit et l'odeur (:D), et c'est le nirvana.
Cette année, petit plan en solo : départ tranquille samedi matin, au milieu des grands départs, 3 mobiles (merci Yoyote), mais avec encore un peu de fraicheur.
Le temps d'acheter mon billet, de repérer (et d'accéder!) à mon parking, de finir les préparatifs de l'auto, de monter le pied et la caméra vidéo de mon copain, et le coup de fil attendu arrive :
- Renaud, t'es arrivé ?
- Ouais, je suis prêt !
- Viens me rejoindre à l'entrée prinicpale, j'ai ton pass, on ira directement en pré-grille, c'est l'heure
...
Flash back en janvier dernier,
j'appelle un GM de chez Peter Auto
- Dis moi, si tu peux, je rèverai de faire un tour en passager sur le grand circuit du Mans. Si tu peux, mais ne mets pas tout en vrac pour moi
Et sa réponse un mois après :
- Désolé, j'ai pas pu t'avoir ça..... mais trois tours en pilote, ça te branche ?
Midi, chaleur de plomb. On avance au pas pour rejoindre l'entrée principale, puis cheminer à l'intérieur des paddocks. Je suis en nage. Et vipère a chaud elle aussi.
la consigne tombe :
- la pré-grille, c'est par là. Tu y vas, et tu attends le top départ dans 1/4h. Je suis à la bourre, j'y vais, salut
Garé derrière 2 997 turbo "Figaret" et une Rolls, vipère attend, toute fluette.
Je fais les pressions.
Tiens ! Clément et son père ! Comment vont les MCG boys ?
Pas le temps de traîner, l'homme en combinaison blanche sifle déjà, il est temps de mettre en route et de s'arnacher.
"Gentlemen, start your engines !" Il ne l'a pas dit, pourtant, j'ai du le réver !
On passe au pas jusque dans les stands. Plusieurs Nissan GTR nous ont rejoint. Un Anversois ouvre la portière :
- Kan Ik met Uw komen ?"
- Ya grach, kom bei"
Je le préviens que je ne connais pas la piste, et qu'on va la découvrir ensemble. Le pauvre en oubliera son chapeau quand il descendra
Le bras d'un commissaire mouline : c'est parti !!
Passé le pif paf avant le Dunlop, c'est l'inconnu :
Un enchainement de courbes rapides, on perd tout référentiel, et soudain, un droite en troisième qui ouvre. Je le reconnais celui-là ! c'est l'entrée des Hunaudières
4ème, 5ème, 4 000, 5 000, 6 000, 6 200, zone rouge, et il y a encore plusieurs centaines de mêtres avant la première chicane.
Vipère est courageuse.
Et au fait, cette chicane, c'est à droite, ou à gauche ? Je scrute la trajectoire des voitures devant moi.
Et au fait, on freine où, ça passe en quoi ? Tant pis, on va impoviser : ce sera freinage à 250m et passage en 3. On verra !
Trop conservateur tout ça, je suis arrêté.
Seconde, troisième, et le reste suit, une nouvelle fois.
Mais la chaleur a fait fondre la colle et je perds le pommeau de levier de vitesse. Je passe la cinq tant bien que mal et mandate mon voisin pour qu'il retouve la pièce de backelite. Il la remet en place et je tape dessus pendant qu'on roule à 250 !
Je me prépare : pour le freinage, ce sera 200m, si la piste est claire, car les GTR me dépassent comme des avions de chasse
Je dois lever le pied. Tant pis.
La sortie est meilleure, je prends toute la piste, et c'est reparti. Mais prudence, je sais qu'au bout, il y a un serré à droite qui doit passer en 2.
La troisième partie des Hunaudières sera encore à fond : 6 200 tours en 5ème.
Le freinage est pèpère. Les disques n'aprécient pas du tout et je sens leur voile à la pédale. M'en fous !!
Parce que c'est reparti, encore ! a fond !
Noueau freinage vibrant. Droite, puis c'est Indianapolis. Le banking nous propulse vers la sortie.
Les S qui suivront seront tout aussi destabilisant, et je devrais à nouveau m'écarter pour laisser passer les dernières GTR et la M3 blanche.
Je réalise à peine qu'un commissaire en plein milieu de la piste nous intime l'ordre de rejoindre les stands...
... et que je viens de faire un tour de ce circuit mythique.
Mon portable sonne et me ramène à la réalité : c'est Fildemass
- j'ai la berlue où je viens de te voir passer ?
- non, non, c'était bien moi !
Pas le temps d'épiloguer. mon passager descend, un autre pend sa place, et s'est reparti !
j'enchainerai ainsi trois tours.
un grand merci à ce GM qui se reconnaîtra.
Les freinages étaient certainement pourris, les trajectoires hésitantes, mais je viens de réaliser un rève !
Vipère a été solide et n'a pas failli à la tâche.
Le temps de partager mon déjeuner et une bonne partie de l'après - midi avec Racing 12 et son père, de leur raconter mon aventure, et de flaner avec Vincent75, et il est déjà temps de revenir.
Vipère est aussi à l'aise sur autoroute que dans les pinèdes endiablées du Mans.
Ce soir là, j'ai bien dormi, et encore beaucoup révé
Renaud
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